La France, faut-il le rappeler, n’a besoin depuis 1974 ni de main d’œuvre, ni de fécondité supplémentaires, les travailleurs de l’UE sans emploi ou détachés et les lois familiales suffisant à assurer les équilibres. La situation de l’immigration massive et non contrôlée depuis plusieurs décennies est une anomalie car elle ne correspond à aucune demande officielle de la France et des Français. François MITTERRAND, Michel ROCCARD, Georges MARCHAIS l’ont dit avec clarté en leur temps dès le début des années 1980… mais n’ont pas agi ou si peu et rien a été fait si ce n’est d’augmenter les facilités données sans contrepartie.

Quelle est dans ce domaine la situation de la France aujourd’hui?

 – 200.000 à 240.000 entrées par an, 135.000 naturalisations (y compris par mariage) en moyenne par an depuis 1999 (source INSEE),

– 60.000 pour études, 85.000 regroupement familial et autres (dont 50.000 par mariage), 55.000 droits d’asile en moyenne sur 10 ans (12.000 accordés mais les déboutés ne repartent pas) et des migrants dits économiques,

– l’intégration, base de la République dans ce domaine, est en panne à cause du nombre trop important des entrants dont une partie rejette l’intégration et affirme avec force son multiculturalisme, du chômage de masse, de la suppression du service militaire obligatoire, de l’affaiblissement de l’enseignement de base,

– il y a 5% de binationaux soit plus de 3.000.000 de personnes, principalement d’Afrique,

 Propositions d’ensemble Les Républicains : soumises aux Français par référendum

Sauf à accepter, à se résigner ou à vouloir un changement complet de la France et de l’Europe – multiculturalisme déséquilibré au profit de l’Afrique (africanisation) – qui conduit arithmétiquement à l’abandon et à la perte de notre culture et de notre identité (l’assimilation et l’intégration étant impossibles du fait du très grand nombre), il est nécessaire de limiter au minimum possible les entrées et les installations des migrants soit :

 – immigration : transparence complète avec nombre, répartition, coûts, vote annuel au Parlement des quotas,

– suspension temporaire des limites fixées par la CNIL pour effectuer un audit complet de l’immigration des quarante dernières années, nouvelles règles de transparence,

– suppression du droit du sol  ou suspension pour 10 ans,

– 40.000 par mariage (renforcement des contrôles sur les mariages blancs ou de circonstance, responsabilité directe sur faute de ceux qui octroient la nationalité),

– 60.000 pour études en équilibrant les origines par continent, en vérifiant leur départ effectif en fin d’études,

– 5.000 à 10.000 regroupement familial en limitant la famille au minimum, contrôles renforcés, régime égal pour tous – suppression des particularités (Algériens et autres),

– 15.000 droits d’asile accordés (les nationalités concernées sont prises en compte dans le rééquilibrage général), les déboutés devront rentrer chez eux (Laurent FABIUS – Ministre des Affaires Etrangères – Journal du Dimanche JDD du 23 Août 2015)

          soit un socle de 120.000 par an, qui constitue déjà un chiffre significatif

– naturalisations plafonnées à 65.000 (y compris par mariage) par an, quotas et rééquilibrage sur 40 ans, engagement écrit d’intégration, reconnaissant la primauté et la supériorité des Lois de la République sur les textes de la religion (dans Contrat d’intégration et d’accueil), critères opposables (travail / chômage, condamnations / détenus, respect des fondamentaux de la République : laïcité) pour réviser les quotas,

– double nationalité : plafonnées à 1,50% de la population soit ~ 1.000.000, quotas, réciprocité et comparatif avec les pays, révision des accords bilatéraux, interdictions d’être Elu national, membre du Gouvernement, Président de Région, … sauf renoncement officiel et définitif,

– préservation de l’identité historique de la France : la vente, la location, la transformation de tout bâtiment constitutif de cette identité (églises, autres,…) soumise à un accord spécifique du Conseil du Patrimoine (sortir des idéologies, des intégrismes, des ayatollahs du multiculturalisme),

– interdiction du droit de vote des étrangers inscrite dans la Constitution, révisable uniquement par référendum.

Pour qu’un point d’équilibre satisfaisant, conforme à nos valeurs universelles et humanistes, soit trouvé aux flux des migrants, ces mesures strictes pour encadrer efficacement l’immigration doivent avoir pour contrepartie un engagement de l’Europe et de la France au développement des pays (avec leur accord) dont sont issus la majorité des migrants, sauf ceux disposant à l’évidence des moyens de traiter ces flux.

Michel MERCIER
Président Fondateur Les Républicains

Président de l’Union Gaulliste pour la Démocratie UGD