1963 – 2013 : les 50 ans du Traité de l’Elysée
50 ans déjà que nos deux grandes nations cousines et voisines, la France et l’Allemagne, se sont réconciliées par la volonté de deux hommes d’Etat courageux et visionnaires, Charles de Gaulle et Conrad Adenauer, mettant ainsi fin à 75 ans d’affrontements fratricides dramatiques. Bien sûr, depuis le début, des deux côtés, il y a eu des hauts et des bas, tantôt à l’avantage de l’un, tantôt à l’avantage de l’autre, des déceptions, des incompréhensions mais cela n’est-il pas le lot commun de la vie. Sans doute, davantage aurait pu et du être fait mais toute histoire humaine est nécessairement imparfaite et incomplète. Il reste les réalités et la première d’entre elles qui conditionne toutes les autres : la paix durable entre les Français et les Allemands. Il y a cette complémentarité presque parfaite entre les deux nations si différentes qui, maintenant que la menace soviétique a disparu, peut et doit amener aux plus hautes réalisations politiques, industrielles, culturelles … Les atouts si divers de la France et les atouts si importants de l’Allemagne rassemblés dans la meilleure harmonie possible constituent une masse critique incontournable dans le Monde du XXIèm siècle. Peut-être, pour réaffirmer cette évidence géopolitique, faudrait-il ajouter un symbole nouveau à cette réconciliation et à cette coopération : un drapeau mixte franco-allemand qui serait aux frontons des bâtiments publics des deux nations avec le drapeau national et celui de l’Europe. Ainsi, le triptyque des drapeaux marquerait sans ambiguîté la finalité politique des deux nations.
In memoriam :
Gabriel BERNEDE, hussard durant la Grande Guerre 1914 – 1918, mon grand père maternel,
Eloi BERNEDE, prisonnier évadé à la bataille de Gembloux (Belgique) en Mai 1940 , son fils et mon oncle,
Ernest MERCIER, résistant déporté à Oranienburg-Sachsenhausen, commando Falkensee, survivant, mon grand père paternel,
Nils MERCIER, résistant déporté à Oranienburg-Sachsenhausen, commando Falkensee, survivant, mon père.
Michel MERCIER
Président de l’Union Gaulliste pour la Démocratie
